Le réchauffement climatique est l’affaire de tous, et même utiliser son ordinateur, tapoter sur son téléphone portable ou surfer sur internet a un impact sur notre environnement. Il ne s’agit pas (pas encore, du moins) de pédaler devant son ordinateur pour faire fonctionner Internet et/ou son ordinateur. Toutefois, il est important de comprendre que tous nos objets connectés sont très énergivores. Pour chaque foyer, la facture d’électricité se rapportant à la navigation sur Internet et l’utilisation des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication (NTIC) pourrait faire bondir.
Mais ce sont les infrastructures du web, comme les serveurs ou les data centers, qui consomment le plus d’énergie. L’empreinte carbone des entreprises peut ainsi être très élevée. Selon l’Agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie, la consommation des infrastructures du web en 2030 pourrait atteindre l’équivalent de la consommation énergétique mondiale de 2008.
A l’heure de la vie ultra connectée et de la transition énergétique, tous les internautes, plus au moins actifs, doivent être conscients de la quantité d’énergie consommée pour chaque appareil utilisé quotidiennement comme les ordinateurs, les Smartphones ou encore les tablettes.
Quel est l’impact du numérique et d’internet sur l’environnement ?
La responsabilisation des utilisateurs sur la consommation des NTIC et d’Internet est un élément important. Une des motivations avancées pour opérer une évolution dans le bon sens serait de faire comprendre aux utilisateurs que leur facture d’électricité pourrait être réduite de 20% s’ils décidaient de combattre la dictature du rechargement de leurs appareils connectés, tout en régulant leur navigation sur Internet.
Par exemple, en prenant en compte des changements de batterie au stockage de données, un IPhone consomme davantage d’électricité (361 kWh/an) qu’un réfrigérateur (322 kWh/an). L’augmentation du nombre d’utilisateurs à travers le monde est aussi une réelle question. La croissance de la demande en énergie devra suivre afin de garantir un service de bonne qualité.
Moins surfer sur le net pourrait nous permettre de préserver l’environnement. Mais Internet s’est imposé dans tous les domaines de notre vie : la consommation, le travail, le loisir et la culture, le social, l’administratif. Un pas de plus dans la préservation de l’environnement serait donc de proposer plus d’hébergements verts aux personnes souhaitant créer un nouveau site web. Souscrire chez un hébergeur vert permet d’ailleurs de réaliser des économies, compte tenu du fait que les installations sont moins gourmandes en énergie.
De plus, d’autres infrastructures d’Internet peuvent être améliorées. Prenons-les data centers de la firme Apple, ces derniers sont alimentés à 100% en énergie renouvelable.
Comment réduire son empreinte carbone numérique ?
Réduire son empreinte numérique est essentiel pour minimiser son impact environnemental. Voici quelques actions concrètes à adopter :
- Limiter le stockage inutile : effacez régulièrement les fichiers et emails inutiles. Les données stockées dans le cloud nécessitent des serveurs énergivores pour leur conservation.
- Optimiser l’utilisation des appareils : privilégiez des équipements énergétiquement efficaces et prolongez leur durée de vie en évitant les remplacements fréquents. Pensez aussi à recycler correctement les anciens appareils électroniques (Espèces-menacées.fr) (La Croix).
- Réduire le streaming : préférez le téléchargement des vidéos et musiques au lieu du streaming continu, qui consomme beaucoup de bande passante et d’énergie.
- Utiliser des moteurs de recherche écologiques : adoptez des moteurs de recherche comme Ecosia qui investissent leurs revenus publicitaires dans des projets de reforestation.
En définitive tout utilisateur de NTIC et d’Internet devrait connaître les enjeux énergétiques qui leurs sont liés c’est-à-dire la consommation énergétique et son efficacité. Des gestes simples peuvent être adoptés pour permettre d’économiser de l’énergie, de réduire ses dépenses en matières énergétiques, tout cela ayant pour finalité un peu plus de protection pour l’environnement.
En adoptant ces pratiques, vous contribuerez à réduire l’impact environnemental de vos activités numériques tout en favorisant une utilisation plus responsable des ressources.