
Que peut-on dire à l’heure actuelle de la situation des centrales nucléaires japonaises suite au séisme et au tsunami qui a frappé l’archipel en fin de semaine dernière ? Futur Tchernobyl ou Tricastin ?
En France, ces événements créent la polémique dans le monde politique et associatif.
- Eric Besson, le ministre de l’Industrie, estimait samedi qu’il s’agissait « d’un accident grave mais pas une catastrophe nucléaire« .
- Thierry Breton, ancien ministre de l’industrie et amoureux du Japon, estime de son côté samedi, qu’il n’y aura pas d’explosion. Dimanche matin, il avait tord.
- Corinne Lepage, une autre ancienne ministre, mais de l’Ecologie, déclare que l’on doit tirer des leçons de cette situation : « Cela montre qu’il y a des risques. Et nous avons aussi en France des centrales à risque. Cela relance le débat sur le coût et les avantages du nucléaire. »
- Sofia Majnoni de Greenpeace France déclare de son côté à l’AFP : « Ca fait un moment qu’on tirait la sonnette d’alarme, et on déplore qu’il faille en arriver là pour que les autorités puissent se poser des questions, et on n’est même pas sûr qu’elles le fassent ». Elle annonce par ailleurs, que les informations qu’elle reçoit de ses homologues japonais plus préoccupantes que celles diffusée par le ministère de l’Environnement.
Difficile donc de se faire une idée claire sur la situation. Il est très frustrant de recevoir quasiment en temps réel des images de l’autre bout de la Terre tout en ne sachant finalement que peu de choses…